Une photo, une histoire : au levé du jour, dompter le soleil par de la danse urbaine
Parmi les nombreux arts vivants existants il y en a un que j’apprécie de regarder, à défaut de l’exercer (j’ai deux pieds gauche … 😉 ), et il s’agit de la danse.
Danse urbaine ?
Si vous êtes de la même génération que moi et que je vous parle de l’émission “HIP HOP” avec Sydney ?
Entendu, cela ne nous rajeunit pas mais nous ramène à cette période de découverte de la breakdance.
En pratique je ne suis pas allé plus loin que la “vague” et j’ai tenté pendant des heures de réaliser le moonwalk, sans succès (sauf celui d’user mes semelles 😉 )
Bien des années après, c’est avec un appareil photo à la main que je suis aller tenter de rendre hommage à cette danse de la rue. Une danse qui n’a cessé d’évoluer depuis les années 70-80.
Une expression, une façon d’être
Je ne suis pas expert en breakdance, mais je connais le plaisir à regarder cette forme d’expression corporelle et surtout j’aime la mentalité qui s’en dégage.
Aujourd’hui je ne vous parlerais pas de battle (une autre fois surement) mais de danse dans la rue. Exprimer, partager avec ceux qui sont présents : une énergie, une joie, un dynamisme, de belles poses et de belles figures.
Photographier des bboys ou des bgirls en action c’est pour moi bien souvent teinté d’admiration devant ce qu’ils font.
Alors quand l’occasion (et l’agenda !) m’est donné de pouvoir partager un moment avec eux, je n’hésite pas une seconde.
La rencontre avec Anna
Si vous suivez ma page Instagram, vous avez déjà vu quelques photos réalisées avec Anna.
C’est grâce à un ami commun (Alaey, si tu me lis … 😉 ) que j’ai eu l’occasion de la rencontrer. J’ai pu ainsi lui proposer une séance de prise de vue dans les rues de Dijon.
Nous avions auparavant communiqué via Insta et j’avais déjà pu me faire une idée de l’énergie débordante qu’elle possède !
Nous avions convenu de réaliser une séance courant juin si c’était possible avec une approche danse & architecture.
Danse & architecture : c’était les seules indications que j’avais donné (dans mes projets persos j’aime laisser une grande part de la réalisation à la “découverte” sur le moment).
Un appel à séance en 24 heures
J’ai du mal à programmer très en amont mes séances car bien souvent je suis en extérieur et je fait avec les caprices de la météo. De plus mon agenda est assez aléatoire en ce moment, sans compter les “surprises” de dernières minutes !
Ce qui devait arriver, arriva : j’envoi un message à Anna un jeudi après-midi lui demandant si elle était disponible pour le lendemain matin tôt. Ceux qui me connaissent ne seront pas étonnés du court délai demandé et du “matin tôt” indiqué … 😉
3 heures plus tard, Anna me réponds ok et il nous reste à nous caler pour l’heure, sachant que je suis un grand fan des lever du jour : pour un mois de juin vous comprenez que cela va être très tôt.
Le rendez vous est fixé à 6h30 du matin près de l’auditorium de Dijon.
Une photo de l’instant
Cette photo est un simple extrait et ne résume pas toute la séance que nous avons réalisé.
Elle est par contre emblématique du moment car elle contient ce soleil levant, un corps en mouvement, une main prête à caresser ce soleil, le tout encadré par les murs du palais des congrès de Dijon.
Cette image symbolise pour moi l’alliance de la liberté, du mouvement au milieu de l’immuabilité (relative) de la ville et de son architecture.
C’est un instant au levé du jour, quand la ville se réveille et peut être s’éveille…